Plastic Omnium - Document d'enregistrement universel 2020

COMPTES CONSOLIDÉS 2020 Comptes consolidés au 31 décembre 2020 PLASTIC OMNIUM DOCUMENT D'ENREGISTREMENT UNIVERSEL 2020 207 La montée en puissance des usines lors de leur réouverture depuis fin juin 2020 a été progressive pour passer à une cadence normale au cours du 2 nd semestre 2020. Tests de dépréciations d’actifs 2.1.2 Des indicateurs de perte de valeur ont été identifiés sur l’exercice en lien avec la pandémie mondiale Covid-19 : des baisses de chiffre d’affaires sur l’ensemble des entités du Groupe ● en lien avec les fermetures de sites et une réduction de la production mondiale estimée par IHS à environ - 16,8 % sur l’année par rapport à 2019 (se référer à la note d’introduction sur la « Crise du Covid-19 et impact sur la présentation des Comptes ») ; une performance au titre de 2020 et des années suivantes ● significativement inférieure à celle qui était prévue avant la crise. Dans ce contexte, en application de IAS 36 « Dépréciation d’actifs », des tests de dépréciation ont été réalisés dans le cadre de l’établissement des comptes semestriels sur les actifs immobilisés afin de vérifier notamment que les actifs incorporels et corporels, y compris les goodwill et actifs en cours, sont comptabilisés pour une valeur n’excédant pas leur valeur recouvrable. Ainsi, les principaux actifs suivants ont fait l’objet de tests de dépréciation en juin 2020 : les goodwill des activités « Modules » et « Industries » et leurs ● composantes « Intelligent ExteriorSystems » et « Clean Energy Systems » ; les contrats clients ; ● les actifs projets ; ● les actifs non courants de certains sites industriels ou entités ; les sites ● ou entités pour lesquels la valeur d’entreprise 2019 dégradée de 40 % reste supérieure aux capitaux employés n’ont pas été testés, sauf identification de risques spécifiques, le Groupe ayant considéré que la probabilité que la valeur recouvrable soit inférieure à la valeur nette comptable est très faible. Les tests réalisés au 30 juin 2020 avaient donné lieu à la comptabilisation de 261,7 millions d’euros de dépréciation contre 250,2 millions d’euros au 31 décembre 2020. La mise à jour des tests de dépréciation en fin d’exercice ne remet pas en cause de façon significative les dépréciations comptabilisées au 30 juin 2020. En effet, l’impact est une reprise nette des dépréciations à hauteur de 11,5 millions d’euros dont 8,6 millions d’euros au titre des contrats clients HBPO. Les dépréciations se répartissent respectivement de juin à décembre comme suit : En millions d’euros 2020 30 juin Variation sur le 2 e semestre 31 décembre Actifs industriels 176,6 (6,0) 170,6 Actifs projets 53,1 3,1 56,2 Contrats clients 32,0 (8,6) 23,4 TOTAL 261,7 (11,5) 250,2 Ces dépréciations résultent essentiellement de la réduction significative des volumes compte tenu de la crise du Covid-19 et de l’hypothèse d’un marché automobile mondial qui va rester sur les prochaines années en dessous des prévisions avant crise ne permettant donc pas d’avoir un taux de charge satisfaisant des usines. Ces tests ont été mis à jour sur la base des données prévisionnelles issues des plans à moyen terme du Groupe finalisés en novembre 2020, établis pour la période 2021-2025, révisés le cas échéant pour tenir compte des derniers développements. Les hypothèses retenues s’appuient sur les estimations IHS et sur les prévisions de volumes reçues des constructeurs automobiles, décotées le cas échéant en fonction de l’historique et de la connaissance de chaque programme. Sur cette base, le redressement de la production automobile mondiale est, sur plusieurs années, à la fois modéré et marqué par des disparités géographiques fortes, et se traduit par : un retour au chiffre d’affaires pré-crise au plus tard en 2023 pour ● l’activité « Industrie » et dès 2021 pour « HBPO » ; un plan total d’économies annuelles de 240 millions d’euros à fin 2022 ● qui permettra au Groupe de retrouver dès 2021 son niveau de rentabilité opérationnelle de 2019. Le WACC a été maintenu à 9 % ; il est ajusté le cas échéant pour tenir compte des spécificités pays (Inde). Le taux de croissance à l’infini, utilisé dans la détermination de la valeur terminale, est fixé à 1,5 % ; ce taux a été ajusté aux États-Unis (2 %) et en Inde (3 %). Conformément aux principes comptables du Groupe, ces dépréciations sont comptabilisées en « Autres charges opérationnelles » (voir note 4.6) . Sensibilité sur les tests de Goodwill Des analyses de sensibilité sur les hypothèses taux d’actualisation, de croissance à long terme, et taux de Marge Opérationnelle utilisé dans la détermination de la valeur terminale ont été réalisées. De ces tests il ressort qu’une hausse de 0,5 % du taux d’actualisation, une baisse du taux de croissance long terme ou une baisse de 1 point du taux de marge des UGT ne remettrait pas en cause la conclusion des tests. De la même façon, un décalage d’un an de l’hypothèse de retour à un niveau de production avant crise ne remettrait pas en cause la conclusion des tests. Sensibilité sur les tests d’actifs incorporels et corporels Des analyses de sensibilité ont été réalisées sur les tests ayant conduit aux dépréciations les plus significatives aux États-Unis et en Allemagne dont les dépréciations représentent plus de 60 % des dépréciations totales d’actifs industriels et projets. Dans ce cadre, la Marge Opérationnelle a été retenue comme hypothèse clé puisqu’elle traduit l’impact des deux effets suivants : l’évolution du chiffre d’affaires, en particulier l’impact d’une baisse du ● chiffre d’affaires qui ne serait pas compensé par une réduction des coûts ; et/ou un écart sur la rentabilité attendue des usines. ●

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